Moisson Estrie se réjouit de la décision de la Banque du Canada de maintenir le taux directeur à 5 %.
Le directeur général de Moisson Estrie, Christian Bibeau, se montre soulagé par la décision de la Banque du
Canada de ne pas procéder à une nouvelle hausse des taux d’intérêts. « Les effets des hausses précédentes
commencent à se faire sentir dans l’économie réelle des gens. Les budgets sont serrés et nous voyons de
plus en plus de cas où se serrer la ceinture n’est tout simplement plus possible. Ce répit pourrait toutefois
n’être que de courte durée mais il faut prendre la bonne nouvelle quand elle passe » d’ajouter monsieur
Bibeau.
Chez Moisson Estrie, nous observons une hausse de 26 % des demandes en dépannages alimentaires depuis
le mois d’avril seulement. Une ressource humaine sera d’ailleurs ajoutée afin de répondre au besoin alors
que nous réalisons plus de 80 dépannages alimentaires chaque jour, ce qui représente une aide quotidienne
à plus de 200 personnes.
Cette hausse des demandes frappe aussi de plein fouet l’ensemble des organismes accrédités de la région
vers qui Moisson Estrie redirige des denrées. « Nous l’observons à Coaticook, à Val-des-Sources, à Magog,
dans le Haut-St-François et partout en Estrie. La pression est grande pour augmenter la quantité de denrées
disponibles et c’est ce à quoi nous consacrons toutes nos énergies actuellement » d’ajouter Christian
Bibeau.
Loin de la coupe aux lèvres
Rappelons qu’environ 1 personne salariée sur 2 au Canada vit d’une paie à l’autre et que le coût de la vie
demeure très élevé particulièrement en matière d’alimentation et de logement. Soulignons également que
le taux de chômage continue d’augmenter pour un troisième mois consécutif et que ce phénomène touche
notamment les personnes immigrantes.
Nous observons d’ailleurs que le moindre changement ou imprévu dans le quotidien des gens est
susceptible de créer un déséquilibre dans le budget. Pensons simplement aux aléas qui viennent avec les
transitions saisonnières (vêtements, chaussures, changement de pneus, etc.), les événements et festivités
(entrée scolaire, anniversaires, noël…) ou encore des incidents imprévus.
Des solutions collectives
Dans ce contexte et compte-tenu des défis, nous souhaitons une implication de toutes les sphères de la
société civile et que tous mettent la main à la pâte. Le soutien de la population, des Institutions, du milieu
des affaires, des producteurs et des différents paliers de gouvernement est incontournable. « Tout doit être
mis en œuvre pour lutter contre l’insécurité alimentaire car il est impossible d’imaginer quelconque projet
de société avec autant de ventres vides. Il faut se le dire, la faim justifie les moyens » de compléter monsieur
Bibeau.